Les opérations d’exploration (Prospection)

Un projet minier peut commencer seulement quand on connaît l’extension et la valeur du dépôt de minerai. Les informations sur la localisation et la valeur du dépôt de minerai s’obtiennent durant la phase de prospection. Cette phase comprend les enquêtes, les études de terrain, les essais de sondage et d’autres excavations exploratoires.

Le succès en exploration repose sur la gestion efficiente de programmes d’exploration basés sur l’application efficace et l’interprétation de la géologie, de la géochimie et de la géophysique pour générer et vérifier des cibles d’exploration. Nos services de base en exploration comprennent la planification de programmes d’exploration et de forage, la gestion des programmes d’exploration, l’évaluation et la planification de protocoles de contrôle de qualité, les analyses économiques et les évaluations de projets.

Levé Topographique et géologique

A ce stade suivant l’étendu et la forme des corps minéralisés une maille systématique est élaborée (fig.1). Le topographe implantent sur le terrain un axe de référence et des coupes systématiques de façon à aider le géologue de se repérer. Cela se traduit sur le terrain, par une orientation bien définie par rapport à la direction des corps minéralisés.

L’échelle utilisée à ce stade est fonction de la complicité des corps minéralisés, mais généralement la SDD adopte une échelle de 1/500. Cette opération a permit de distinguer les différents types des formations géologiques dans ce site.

La prospection géophysique

La prospection géophysique est l’une de premières étapes qui a été appliquée dans le site Ouest du Djebel Djerissa, essentiellement gite-II . A ce stade les méthodes utilisées sont la méthode magnétique qui mesure le champ magnétique total a la surface du sol sur une maille de prospection bien délimitée par des stations espacés de 5 m ; et la méthode gravimétrique qui mesure les variations du champ gravitationnel (densité de roche) sur la même maille précédente mais par des stations espacées de 50m.

Au niveau du fond du gite-III ( niveau 565), une autre méthode a été appliqué, en 2019, qui est tomographie électrique (la tomographie de résistivité électrique (TRE) avec une configuration spécifique d’électrodes pour une détection fine des fractures) pour déterminer la géométrie en profondeur du réservoir ( karts) et la minéralisation qui porte (sidérite). (fig.4 et5)

Au niveau du fond du gite-III ( niveau 565), une autre méthode a été appliqué, en 2019, qui est tomographie électrique (la tomographie de résistivité électrique (TRE) avec une configuration spécifique d’électrodes pour une détection fine des fractures) pour déterminer la géométrie en profondeur du réservoir ( karts) et la minéralisation qui porte (sidérite). (fig.4 et5)

La campagne de sondages (Sondage carotté)

A la lumière des résultats des travaux géologiques de surface et l’interprétation des données géophysiques, une compagne de sondage est réalisée en vue de vérifier l’enracinement de la minéralisation en profondeur suivant une maille systématique sur des profils espacés de 25m ou 50m.

Pour effectuer cette campagne de sondages (fig.6) on fait une grille de maille en général sur une carte géologique de 1/500 m, et on choisit sur la carte l’emplacement des sondages à implanter, en général l’emplacement choisit de préférence est à l’intersection des mailles (Coupes et Axes).

Le sondeur récupère les échantillons (carottes) tous les trois mètres et les conserve dans des caisses spéciales (fig.7).

Le géologue en faisant le log de cette sorte de sondages décrit les terrains traversés dans chaque passée et note la nature de la roche, sa texture, sa structure… Il mesure la longueur de la carotte afin d’apprécier le pourcentage de récupération ; il reporte la longueur du plus long morceau de carotte ; il fait le cumul des morceaux supérieurs à 10cm pour déterminer le RQD ; il recense le nombre de diaclases en comptant le nombre de fractures naturelles et il reporte la valeur de l’angle de litage mesuré par rapport à l’axe de la carotte.

Cette sorte de sondages à aussi un échantillonnage spécial qui se fait comme suit : on n’a pas besoin d’échantillonner les stériles sauf les mètres qui précèdent ou qui suivent les passés de minerai.

Et pour échantillonner, on doit d’abord scier la carotte en 4 parties, un quart de carotte est échantillonné ; les trois quarts restent en archive en vue d’études ultérieures.

Après cette étape le géologue prend les échantillons (percutant et carotté) au laboratoire de chimie pour déterminer les teneurs des différents éléments.

Les logs ( fig.8) et résultats chimiques seront enregistrés et archivés dans une base de données pour les utiliser avec les différents logiciels selon les besoins.

Saisie des résultats

Après l’analyse chimique du laboratoire, les données chimiques et les caractéristiques de sondages sont saisies en Excel et importées au logiciel minier (Gemcom, Surpac, Leapfrog, ArcGis, Volcan, Minex….) pour la modélisation géologique 3D et l’étude minière (fig.9).

Si les résultats des phases de reconnaissance préliminaires sont positifs, la décision de soumettre le gisement minier à une reconnaissance détaillée est prise par la direction (fig.10). Cette phase décrit les différentes étapes nécessaires à l’élaboration des PGP (Plan Géologique Prévisionnels) qui est la base de la synthèse géologique de cette reconnaissance.